AERA – 2010- 2013 : c’est la première étape d’un projet de collaboration franco-italienne sur l’évaluation de la qualité de l’air. Ces territoires frontaliers dans lesquels vivent 17 millions de personnes ont été réunis sous l’appellation ALCOTRA.
Les études visent à mieux connaitre les origines de la pollution, notamment celle liée aux particules : quelle est la part de la pollution locale, importée et exportée ? Un réseau de mesure transfrontalier a été créé pour 270 stations pour une quinzaine de polluants différents. Les inventaires d’émission ont été harmonisés et un outil de modélisation commun a été mis en place.
Lors de ce programme, AtmoSud a également développé un système qui met en ligne des cartes à l’échelle de la rue pour les villes d’Antibes et de Nice, la Communauté du Pays d’Aix et la ville de Marseille. Trois polluants réglementés sont modélisés : le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les particules fines (PM10).
Un travail a également été mené avec Air Rhône-Alpes sur le bois énergie et ses impacts. Des scénarios montrent qu’en privilégiant à la fois des appareils performants (comme le label Flamme verte) et le bois sous forme de granulés, les émissions de polluants, notamment des particules fines diminuent. Ce qui améliorerait sensiblement la qualité de l’air dans la zone Alcotra, et plus particulièrement dans les vallées alpines.